Les nostalgiques d’un temps disparu dans lequel la culture était un
système de références ont tendance aujourd’hui à être stigmatisés.
L’association franco-québécoise Francophonie Force Oblige est née de
cette volonté de défendre la langue française et le rayonnement de la
francophonie et de la culture française. Fondée en 2018 à Appilly par
Odile Bénédet, Bruno Ripert et Alain Ripaux, président, auteur et
conférencier, l’association a de nombreux projets culturels et
militants : conférences, revues de presse, livres, expositions… «
Nous essayons de défendre les valeurs de la langue française menacée
par une quantité d’anglicismes. La langue française devrait reprendre
sa place officielle en Europe », déclare le président.
Parmi les 32 pays francophones et les 300 millions de personnes
parlant le français dans le monde, le Québec est connu pour défendre
le mieux la langue française. L’association dispose d’un relais en la
personne de Gilbert Lévesque, délégué international de FFO pour
l’Amérique française. « Nous essayons d’avoir une envergure nationale
et internationale. »
Samedi, lors de la conférence, les personnes présentes ont évoqué
plusieurs raisons à leur venue. L’une trouvait très grave d’avoir
intégrer 500 mots d’origine étrangère dans le dictionnaire Le petit
Robert , une autre se désolait de ne plus pouvoir prononcer le mot «
France » sans que certains y voient une connotation raciste.
Mais pour la plupart, l’intérêt était porté à Charles de Gaulle,
fervent défenseur de la langue française et connu pour ses citations,
comme : « la véritable école du Commandement est la culture générale.
Elle est nécessaire pour former la puissance de l’esprit… Elle forme
l’intelligence et l’instinct… »
C.G. (CLP)
texte d’un article paru dans l’Aisne
Nouvelle
