COMMUNIQUE DE PRESSE 2021 : Le français doit redevenir la langue de l’Europe !

Le français doit redevenir la langue de l’Europe !

Avec le Brexit, il est nécessaire que le français reprenne toute sa place dans l’Union Européenne. Actuellement, l’anglais est parlé uniquement en Irlande et à Malte , ce qui représente 1 % de la population de l’Europe. Par contre, le français est toujours une langue internationale parlée par plus de 300 millions de francophones dans 35 pays. Malgré l’expansion anglophone, le français est largement enseignée dans la plupart des pays européens. Notre langue est parlée par 67 millions de français, 5 millions de Belges francophones (Wallonie et Bruxelles), 300 000 francophones de Flandre, 620 000 Luxembourgeois, deux millions de Suisses, 40 000 Monégasques et de nombreux européens de l’Ouest et de l’Est sont toujours attachés à la langue française. Malheureusement, les institutions européennes communiquent largement en anglais, comme Madame Ursula Von der Leyen, président de la Commission européenne, pourtant parfaite francophone, mais qui fait généralement ses discours en anglais.

C’est pourquoi, nous avons adressé avec une centaine de personnalités et responsables associatifs francophones une nouvelle pétition à Emmanuel Macron, Président de la République française.

« Monsieur le Président de la République ,

L’Union européenne respecte de moins en moins la personnalité culturelle et linguistique de chacun de ses membres. A cet égard, la langue nationale forme évidemment l’élément central de la personnalité de chaque pays. Cela est encore plus clair pour la France dont la Constitution dispose que « la langue de la République est le français ».

Or, au fil des années, l’anglais ou le « globish » est devenu l’instrument dominant des institutions européennes. Commission de Bruxelles et Parquet européen, en particulier, privilégient l’anglais dans leur communication, de façon totalement contraire à l’esprit des traités.

Une telle évolution de l’UE présente pour les langues d’Europe un grand danger. De donner à moyen, voir à court terme, à la « co-officialité » de l’anglais dans chaque pays européen. De donner libre cours partout, y compris en France, aux fortes pressions tendant à remplacer la langue nationale en trop de domaines : affaires, entreprises, publicité, université, recherche, cinéma, etc.

Cette marche subreptice, inavouable, à l’euro-officialisation du tout-anglais est d’autant plus scandaleuse que la Grande-Bretagne à quitté l’Union et que la population de langue maternelle anglaise (l’anglais en Irlande et à Malte n’étant que 2ème langue officielle) ne représente que 1 % de la population de l’Union.

Elle tend à effacer la diversité linguistique et culturelle dont l’Union s’est toujours officiellement réclamée. Elle nuit autant à la langue à la culture française, européenne, que la destruction de la biodiversité  nuit au monde naturel. En réalité, comme disait l’écrivain italien Umberto Eco, «  la langue de l’Europe, c’est la traduction ». Ce principe s’impose d’autant plus que les très importants progrès de la traduction automatique de l’écrit et de l’oral le permettent maintenant techniquement. Le tout-globish sert avant tout l’empire et ceux que Michel Serres appelait les « collabos de la pub et du fric ».

C’est pourquoi, Monsieur le Président ; nous vous demandons instamment de ne pas attendre la prochaine présidence française de l’UE pour porter un coup d’arrêt solennel à la dérive linguistique uniformisatrice de l’UE, particulièrement de la Commission. Celle-ci s’emploie en effet, à marche forcée, depuis la confirmation du Brexit au début de 2020, au mépris de la Charte européenne de 1958,  à promouvoir l’anglo-américain comme « langue commune »pour ancrer un fait accompli. Ces institutions doivent respecter l’égalité entre les langues officielles, favoriser la diversité linguistique, en finir avec le glissement vers la langue unique, facteur, selon Claude Hagège, d’uniformisation des pensées et des politiques.

En France même, Monsieur le Président, nous vous demandons de confirmer clairement, par des actes forts, votre engagement écrit de candidat en 2017 afin que l’anglais cesse d’être substitué au français, pour qu’enfin la Constitution soit respectée, et la loi Toubon soit renforcée, en faveur surtout d’une réelle diversité linguistique dans l’enseignement, de la maternelle à l’enseignement supérieur.

C‘est urgent que notre langue, qui forme aussi le socle de la Francophonie internationale, redevienne chez nous ce qu’elle n’aurait jamais cessé d’être  face à la domination mondiale de l’anglais : la langue du travail, des échanges, de la culture et de l’université, en un mot, le premier service public de France ».

Cette pétition à été signée par Albert Salon, ancien ambassadeur et président d’ALF, Georges Gastaud, professeur de philosophie et président de l’association Courriel, Philippe Caron, président du collectif suisse Langue française, Joel Broquet, directeur du Carrefour des Acteur Sociaux, Henri Fouquereau, Secrétaire général du Forum pour la France, Alain Ripaux, président de Francophonie Force Oblige et de nombreuses personnalités du monde francophone. 

Nous ne voulons pas d’une carte d’identité bilingue : français et anglais !

Le 16 mars dernier, nous avons appris que le gouvernement avait l’intention de faire une nouvelle carte d’identité bilingue : français et anglais.

Cette mesure est non seulement surprenante, mais surtout illégale et non conforme à la Constitution de 1958. Selon l’article 2 de la Constitution, le français est la langue de la République. L’anglais est une langue étrangère et doit le rester.

Une fois de plus, nous sommes trahis par le pouvoir macroniste qui veut nous imposer un système colonial anglo-saxon. Une fois de plus, le gouvernement ne respecte pas la langue et la culture française.

Il devient urgent de résister à ce pouvoir inféodé aux aux puissances de l’argent et surtout à l’impérialisme anglo-américain.

Dans la situation actuelle, nous demandons à tous les patriotes de refuser les mesures autoritaires et anti-françaises du pouvoir en place et de faire part au Président de la République et au Premier ministre de notre volonté de rejeter cette carte d’identité bilingue et européenne.

Vive la France libre !

Vive la Résistance nationale !

Alain Ripaux

Président de Francophonie Force Oblige

Appilly, le 28 mars 2021

345, Rue de la Mairie – 60400 Appilly (France)

N’hésitez pas à nous rejoindre pour défendre la langue française et la francophonie !

Contact et renseignements : ripauxalain@gmail.com

Francophonie Force Oblige

Association de défense de la langue française et de la francophonie.

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